5 mai 2013

Oiseaux : le pipit maritime


L'oiseau :


Le pipit maritime, Anthus petrosus, est un passereau appartenant à la famille des Motacillidés qui regroupe pipits et bergeronnettes.
Le pipit maritime est un oiseau brun-gris rayé avec un bec sombre assez long, un cercle oculaire blanc et un sourcil blanc plus ou moins visible, la gorge et le ventre sont clairs.
Le pipit maritime ressemble grandement au pipit spioncelle et au pipit farlousane mais ce dernier est très rare en Europe. La distinction entre le maritime et le spioncelle est souvent délicate, mais deux critères permettent généralement de les différencier : le bec du maritime est souvent très sombre, noir, alors que le bec du spioncelle présente une face inférieur plus claire. Ce bec du pipit maritime présente également une mandibule inférieure légèrement incurvée vers le haut au bout. Les pattes du maritime sont rouge sombre, celles du spioncelle sont plus claires.
Ces quelques caractères sont ceux qui permettent de distinguer le plus nettement les deux espèces, mais ils ne suffisent pas toujours, et on peut alors s'attacher à d'autres caractères.
Le croupion du pipit maritime est gris terne, les bords de la queue sont gris pâle (mais blanc en plein soleil...)
Comme son nom l'indique, le pipit maritime s'observe exclusivement au niveau du littoral maritime. Son plumage le rend souvent quasi-invisible sur le goémon.

La prise de vue :


Ce pipit maritime peu farouche a été photographié en avril 2013 sur les remparts de Saint-Malo. En faisant le tour de cette muraille, j'ai pu croiser et approcher successivement un moineau domestique (classique...) puis un tournepierre (moins classique mais qui se laisse relativement facilement approcher), puis un pipit (pas classique du tout, en tous cas il est peu commun de se retrouver à deux mètres de lui, armé d'un téléobjectif émettant des "clac-clac-clac" pas franchement délicats sans pour autant qu'il ne s'envole). Celui-ci m'a donc laissé approcher, lentement, de plus en plus près, jusqu'à être trop près : il ne rentrait plus dans le viseur, et j'ai du "reculer" à 350mm. Je m'étais retrouvé dans ce cas de figure quelques temps auparavant, mais c'était avec un rougegorge et celui-ci rentrait quand même mais était en dessous des 1,80m de mise au point min.) 
Qu'est-ce qui fait que certains individus se laissent à ce point approcher ? Etait-il "anthropisé", habitué à l'homme comme le sont les moineaux ou les pigeons bisets ? Savait-il reconnaitre un téléobjectif et de par le fait un ornithologue bienveillant ? 
Finalement, on a tendance à considérer les oiseaux comme des "espèces" plus que comme des "individus", mais il y a sans aucun doute une variabilité de "caractère" entre les individus.

Matériel :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS avec stab. en appui sur les coudes.