Caractéristiques de l'oiseau :
La perdrix rouge, Alectoris rufa, est un Gallinacé de la famille des Phasianidés.
Sa taille et son aspect général font penser à une poule. c'est un oiseau plutôt dodu, dont la morphologie est plus adaptée à la marche qu'au vol.
Le plumage de la perdrix rouge est particulièrement coloré avec un bec, des pattes et un large cercle péri-oculaire rouges. Le corps est à dominante brun-roux.
Sur la tête se détache un large sourcil blanc et des joues blanches bordées de noir.
Le cou présente des stries noires, ce qui permet de la différencier de la perdrix bartavelle ou de la perdrix choukar qu'elle peut côtoyer en zone montagneuse.
La poitrine et le croupion sont bleu-grisâtre. On retrouve cette couleur sur les ailes, sous formes de bandes transversales.
Il n'y a pas de variations de plumages entre les sexes ni entre les ages.
La perdrix rouge se déplace généralement en groupes plus ou moins nombreux, qui fuient "à pattes" en cas de danger, ou qui s'aplatissent au sol en cas de menace venant du ciel (rapaces...). Leur plumage les camoufle alors parfaitement.
C'est un oiseau plutôt farouche, mais parfois, on peut être surpris de les voir au milieu d'un sentier ou au bord d'une route, l'air hagard et complètement perdu. En général, cela se produit juste après l'ouverture de la chasse, car il s'agit de perdrix issues de lâchers cynégétiques, élevées en captivité puis relâchées en pleine nature. Les pauvres bêtes perdues n'ont alors que peu de chances de passer l'hiver...
Photographier la perdrix rouge :
La meilleure période pour photographier la perdrix rouge est le début de la saison de la chasse... C'est le moment ou les individus issus de lâchers se promènent nonchalamment au bord des sentiers... Mais on peut les apercevoir toute l'année en pleine nature, en étant suffisamment discret. Il faudra alors savoir rester à bonne distance, en faisant le moins de mouvement possible, et très lents, car sinon la perdrix prendra immédiatement la fuite. ce comportement est assez proche de celui du faisan de colchide.
Attention toutefois à ne pas surexposer la photo, car la perdrix évolue souvent en terrain dégagé, mais proche des bois, et on a souvent un fond sombre sur l'image. Il faut penser à sous-exposer légèrement.
Cette perdrix-ci a été photographiée en octobre 2012 au cap-Sicié, dans le var, un jour de pluie. Pour la photo, elle eut la délicatesse de déposer une crotte sur le rocher...
Matériel utilisé :
Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée