28 juin 2013

Le circaète Jean-le-Blanc


Caractéristiques de l'oiseau :


Le circaète Jean-le-Blanc, Circaetus gallicus, est un rapace de la famille des Accipitridés, qui passe l'hiver en Afrique et remonte en Europe avec les premières chaleurs du printemps.
Le circaète Jean-le-Blanc est un rapace assez facile à identifier, de part ses caractéristiques morphologiques, son plumage, et son attitude en vol.

Son plumage est brun dessus (comme souvent chez les rapaces) et blanc dessous. La tête est entièrement brune et contraste avec la poitrine blanche.
Vu de dessous, et mis à part la tête, le plumage est entièrement blanc barré de lignes transversales en pointillés bruns.
Les yeux sont jaunes, le bec et les pattes sont gris.

Il est intéressant de noter l'irrégularité du bord de fuite des ailes.

Dans les airs, le circaète peut pratiquer un vol stationnaire lorsqu'il est en chasse. Ce vol en "Saint-Esprit" (en rapport avec l'attitude adoptée, les ailes étendues, lui donnant un air de crucifix...) est une caractéristique partagée par le faucon crécerelle, beaucoup plus petit. La buse variable pratique aussi parfois le vol stationnaire, mais sur de très courts instants. Il faut tout de même prendre garde à ne pas confondre la buse et le circaète, car certaines buses claires peuvent beaucoup lui ressembler, mais le barrage en pointillés ne permet normalement pas d'erreur.
Ce vol en Saint-Esprit est pratiqué avec les ailes légèrement repliées, les poignets en avant. La silhouette du circaète forme alors un "M" typique.

Le circaète Jean-le-Blanc consomme des reptiles, lézards et couleuvres, orvets, etc... C'est la raison pour laquelle il déserte nos contrées l'hiver... Il n'est pas rare donc de l'apercevoir volant avec un serpent dans le bec.

C'est un rapace qui niche dans les arbres.

Photographier le circaète Jean-le-Blanc :


Le circaète Jean-le-Blanc fréquente les zones arides et dégagées, là ou les lézards se font dorer au soleil... Il patrouille souvent sur de larges zones, et se place près de la ligne de crête, pour pouvoir profiter du vent et rester en vol stationnaire. Il est difficile à approcher car il fréquente des zones ouvertes et qu'il a une très bonne vue. En revanche, il a ses habitudes et revient souvent patrouiller aux mêmes endroits. Celui-ci a été photographié dans le massif de la Sainte-Baume (Bouches-du-Rhône) en juin 2012, au cours d'une prospection pour l'observatoire rapaces.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 400mm f/5,6, trépied Benro, tête pendulaire Jobu Jr.3