11 juil. 2013

Le pigeon ramier


Caractéristiques de l'oiseau :


Le pigeon ramier, Columba palumbus, famille des Columbidés, est le plus gros pigeon d'europe.

Le pigeon ramier adulte présente un plumage essentiellement gris, avec un teinte rosée à violacée sur la poitrine. Une tache blanche très nette est bien visible sur les côtés du cou.
Son bec est rouge orangé avec la pointe plus claire (jaune). Ses yeux sont jaune.

Le pigeon ramier à une attitude typique en vol, avec la tête redressée, pas du tout dans le prolongement du corps. Cela est le cas chez les autres espèces de pigeon comme chez le pigeon biset par exemple, mais c'est particulièrement net ici, sans doute en partie en raison de sa "carrure", pas exactement élancée... En vol il semble avoir le "torse bombé".

Lorsqu'il est dérangé, le pigeon ramier s'envole en faisant claquer ses ailes, ce qui est assimilable à un cri d'alerte, car en dehors de çà, le pigeon roucoule et est incapable de lancer un cri digne de ce nom...

C'est un oiseau qui peut être sédentaire ou migrateur, suivant les régions. Anciennement cantonné aux campagnes, il se rapproche depuis quelques années de plus en plus des villes, ou il est tout de même moins présent que le pigeon biset.

Photographier le pigeon ramier :


Le pigeon ramier est nettement plus farouche que son cousin citadin le pigeon biset. Il reste toujours à bonne distance (mais c'est variable suivant les régions), se perche au sommet d'un arbre et observe le photographe. S'il se sent menacé, il s'envole en faisant claquer ses ailes assez fort. 
Il faut prendre garde à ne pas surexposer la tache blanche, c'est le plus délicat, mais en dehors de çà, comme il préfère l'écorce des arbres au goudron des trottoirs, il offre d'avantage d'occasions de réussir de belles images.
Celui-ci a été photographié en juillet 2013 à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. Cela ne fait pas si longtemps qu'il est visible dans cette ville.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Sigma 500mm f/4,5 et trépied Benro, tête pendulaire Jobu Jr.3

10 juil. 2013

La pie bavarde


Caractéristiques de l'oiseau :


La pie bavarde, Pica pica, famille des Corvidés est un oiseau noir et blanc extrêmement commun en europe, aussi bien en ville qu'à la campagne.

La pie bavarde est un grand oiseau à longue queue, d'une cinquantaine de centimètres en tout (le mâle est un peu plus gros que la femelle mais en dehors de cela ils sont identiques).

Son plumage est noir avec de grosses taches blanches sur les ailes et le ventre. Les plumes noires des ailes et de la queue ont des reflets verts et bleus métalliques, visibles lorsque la lumière du soleil éclaire directement l'oiseau. Le bec est fort et noir, la queue est longue, les pattes et les yeux sont noirs.

La pie bavarde émet des cris typiques assez désagréables (tout est relatif...), plutôt rêches, ce qui est plus ou moins un point commun à tous les corvidés. C'est un cri qui ressemble à celui du geai des chênes, mais en moins rauque.

La pie bavarde est un oiseau omnivore (mais essentiellement insectivore). Elle est classée (injustement) nuisible.

Photographier la pie bavarde :


La pie bavarde est un oiseau très commun que l'on trouve à peu près partout et qui peut parfois se laisser approcher, au moins à portée de fusil téléobjectif. Pour autant, elle fait partie des oiseaux au plumage très contrasté, noir et blanc, qui nécessite une lumière douce. 
On l'entend souvent avant de la voir, car encore une fois, elle est très bruyante et son cri peu mélodieux se reconnait entre mille. Est-ce en raison de ce cri que la pie était jadis nommée "agasse"? 
Toujours est-il que celle-ci a été photographiée à Marseille, Bouches-du-Rhône, en juillet 2013. 

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Sigma 500mm f/4,5 et trépied Benro, tête pendulaire Jobu Jr.3

9 juil. 2013

Le geai des chênes


Caractéristiques de l'oiseau :


Le geai des chênes, Garrulus glandarius, est un Corvidé coloré bruyant et farouche.
C'est un oiseau au plumage très caractéristique qui ne laisse guère de place au doute.

Le mâle et la femelle du geai des chênes sont identiques. Ce sont des oiseaux assez gros, d'une grosse trentaine de centimètres.

Le plumage du geai des chênes est beige sur le dos, le ventre et la tête. Ce beige a une teinte légèrement rosée. La gorge est plus claire, presque blanche, et le croupion est blanc.
Ce sont les ailes qui forment la partie la plus caractéristique de son plumage, avec une zone bleu électrique striée de noir, et en arrière une zone blanche. Ce plumage coloré et contrasté attire l'oeil, et on ne peut pas confondre le geai avec un autre oiseau.

Le bec du geai des chênes est sombre, robuste, assez gros, et on peut distinguer à sa base deux belles "moustaches" noires. L'oeil est claire avec la pupille sombre bien visible.

Le geai "des chênes" fréquente bien sûr essentiellement les bois de feuillus. Comme son nom latin l'indique (glandarius) il consomme en majeure partie des glands, mais aussi d'autres graines et parfois de petits animaux.

Son cri ressemble beaucoup à celui de la pie bavarde, mais en plus rauque. Il tout aussi bruyant qu'elle, mais il est bien plus farouche. Le geai des chênes et la pie bavarde partagent d'ailleurs le triste statut de "nuisible".

Photographier le geai des chênes :


Le geai des chênes est en quelque sorte l'ennemi du photographe en billebaude (nous ne le classerons pas "nuisible" pour autant, le pauvre...). Tout comme sa cousine la pie, qui bavarde tout le temps, le geai est bruyant. Il ne se contente pas de ne pas se laisser approcher, il crie aussi, et alerte toute la forêt au passage du photographe (et du chasseur, peut-être est-ce pour cela qu'il est classé "nuisible", hum...).
Inutile donc d'espérer approcher l'oiseau, la seule manière de le photographier sera de l'affûter ou d'avoir la chance de tomber sur un individu curieux, sait-on jamais...
Ce geai des chênes a été photographié en juillet 2013 dans le massif de la Sainte-Baume, sur la commune de Gémenos dans les Bouches-du-Rhône.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Sigma 500mm f/4,5 et "bean-bag" en affût voiture



8 juil. 2013

Le tichodrome échelette


Les caractéristiques de l'oiseau :


Le tichodrome échelette, Tichodroma muraria, est le seul représentant de la famille des Tichodromidés. Il est par ailleurs très proche des sitelles et des grimpereaux.

Le tichodrome échelette est un oiseau qu'il est impossible de confondre avec un autre tant son plumage, son habitat, et sa manière de se déplacer sont uniques.

Le plumage du tichodrome est gris, ce qui le rend quasi invisible sur les falaises rocheuses qui constituent son habitat. Néanmoins, dès qu'il ouvre ses ailes, il n'échappe plus à notre regard. Elles ont une forme plus ou moins ovoïde, sont rouges bordées de noir, et présentent des points blancs assez gros à leurs extrémités.

La gorge du tichodrome est blanchâtre, excepté chez le mâle en plumage nuptial, ou elle devient noirâtre. En dehors de cela, son plumage est identique chez le mâle, la femelle et le jeune.

Le tichodrome échelette fréquente les falaises et les parois rocheuses abruptes, qu'il parcourt "à pattes", souvent tête en bas (il est donc en cela proche des sitelles et des grimpereaux), grâce à de longues griffes accrocheuses. Son long bec très fin lui permet de chercher sa nourriture (des insectes) dans les étroites fissures de la roche.

C'est un oiseau de montagne qui descend en hiver vers des massifs plus "ensoleillés".

Photographier le tichodrome échelette :


Pas facile... L'oiseau est difficile à repérer lorsqu'il ne vole pas. Etant assez farouche, il peut s'envoler rapidement lorsqu'il est dérangé, et se dirige alors, avec son vol papillonnant caractéristiques, vers une paroi un peu plus éloignée. Ce milieu de falaises très particulier le rend plutôt difficile à observer. Le meilleur moyen, si on a la chance d'en apercevoir un, est de trouver un endroit ou la falaise s'incurve un peu, en face d'un sentier accessible.
Ce tichodrome a été photographié en janvier 2013 dans le massif des calanques de Marseille, Bouches-du-Rhône.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

7 juil. 2013

Le tarier pâtre


Caractéristiques de l'oiseau :


Le tarier pâtre, Saxicola rubicola, est un passereau insectivore de la famille des Muscicapidés.

Le mâle et la femelle ont des plumages très proches, avec le bec noir et fin, la tête, le dos et les ailes sombres (noirâtre chez le mâle au printemps, brunâtre chez la femelle et le mâle en automne), la poitrine rouille, le ventre et le bas-ventre blancs. Un collier "partiel", blanc et assez large, fait contraster le noir de la tête et l'orange de la poitrine.

Le tarier pâtre ressemble beaucoup au tarier des prés mais celui-ci présente un sourcil blanc toujours très visible.

En réalité, le plumage "neuf" est celui visible à l'automne, brunâtre, et c'est son usure qui laisse apparaître au printemps la couleur noire du mâle.

Le tarier pâtre se perche toujours en évidence, assez bas pour chercher sa nourriture (des insectes au sol ou parfois en vol), ou bien en hauteur pour surveiller son territoire.

Photographier le tarier pâtre :


Le tarier pâtre est un petit passereau d'une douzaine de centimètres, qui garde en général une distance assez importante entre lui et l'intrus. Ce qui ne facilite pas la tâche, c'est que lorsque ledit intrus pénètre son territoire, le tarier va aller se percher très haut (sur un câble électrique par exemple...) pour observer. Grosse focale et discrétion nécessaires...
Ce tarier pâtre a été photographié dans le massif de la Sainte-Baume en novembre 2012.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Canon EF 500mm f/4 IS à main levée

4 juil. 2013

Le canard siffleur


Caractéristiques de l'oiseau :


Le canard siffleur, Anas penelope, est un Anatidé. Il fait partie des canards "de surface", c'est à dire qu'il ne plonge pas pour chercher sa nourriture, mais préfère s'alimenter en surface.

Le bec du canard siffleur est remarquable par sa petite taille comparé aux becs des autres canards. Il est d'une couleur gris-bleutée avec la pointe noire.

En tous plumages, le canard siffleur arbore une coloration blanche au niveau du ventre.

Le canard siffleur mâle nuptial a une tête brun-roux ponctuée de noir avec une bande jaune clair de la base du bec à la nuque, et l'oeil est noir. Le dos et les flancs sont gris clair et la poitrine est rose saumon.
En dehors de cette période nuptiale, il perd sa bande jaune, et le gris cède la place a un roux terreux, la tête s'assombrit un peu.

La femelle du canard siffleur n'a pas ces couleurs typiques, mais elle conserve les traits distinctifs que sont le petit bec gris-bleu et le ventre blanc.

Au final l'aspect général du canard est essentiellement donné par son petit bec et ses yeux noir profond qui le rendent particulièrement "mignon". C'est le terme qui vient rapidement à l'esprit.

Comme son nom l'indique, la canard siffleur émet un sifflement flûté en guise de cri.

Il se nourrit principalement d'insectes et filtre l'eau de surface avec son bec.

Il passe l'hiver sur les côtes d'europe et les rivages de la méditerranée, puis remonte en été vers le nord du continent.

Observer et photographier le canard siffleur :


Le canard siffleur se déplace en groupe et il n'est pas particulièrement farouche. En période migratoire on peut l'observer un peu partout en europe. Il recherche les zones humides richement pourvues en végétaux (y compris les plages à marée basse).
Celui-ci a été photographié en mai 2012 en baie de Somme.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

3 juil. 2013

Le fuligule morillon


Caractéristiques de l'oiseau :

Le fuligule morillon, Aythya fuligula, famille des Anatidés, est un canard plongeur.

Le mâle présente un plumage noir avec les flancs blancs. Le bec est gris-bleu à pointe sombre et l'oeil est jaune.

La femelle est brune et ses flancs sont beige, tout comme le juvénile qui est toutefois un peu plus terne.

La caractéristique principale du fuligule morillon est la présence d'une huppe sur la nuque, assez longue, voire très longue et pendante chez le mâle nuptial. Elle est discrète chez le juvénile.

Le fuligule morillon fait partie des canards du genre Aythya, qui sont particulièrement sujets à hybridations interspécifiques, avec les fuligules milouin, milouinan, à bec cerclé.
Ce sont des canards plongeurs qui disparaissent sous l'eau une dizaine de secondes à la recherche de mollusques aquatiques, crustacés et petits poissons.
Le fuligule morillon s'observe parfois en ville dans les grands parcs avec étang.

Photographier le fuligule morillon

Le fuligule morillon fait partie des oiseaux noirs et blancs qui posent toujours un problème d'exposition. Si la lumière est trop dure, on aura soit des parties sombres "bouchées" soit des parties claires "cramées". Il faut donc autant que possible privilégier des lumières plus douces, le matin, le soir, ou par temps couvert.
Ce fuligule morillon mâle a été photographié en mai 2012 en baie de Somme, par temps couvert.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

1 juil. 2013

Le faisan de colchide


Caractéristiques de l'oiseau :


Le faisan de colchide, Phasianus colchicus, est un Gallinacé de la famille des Phasianidés, est un oiseau très commun partout dans le monde. En Europe, c'est un oiseau qui fût introduit à une période éloignée (mais inconnue avec certitude) pour la chasse.
Le faisan de Colchide, le plus commun des faisans sur la planète, est un oiseau qu'il est impossible de confondre avec un autre.

Morphologiquement, il ressemble à une grosse poule à longue queue.

Son plumage peut être divisé en deux partie chez le mâle : la tête et le corps. La tête est verte avec un bec clair et des zones de peau nue rouge sur le côté (d'aspect rappelant la crête des coqs de basse-cour). Un collier blanc sépare la tête du corps qui est lui de couleur fauve à dorée tachée de noir en dessous, de blanc aux épaules, et laissant apparaître une teinte verdâtre sur le dos.
La femelle en revanche est uniformément beige avec des taches noires en "U", ce qui lui confère un excellent camouflage.

Le faisan de Colchide est essentiellement granivore. Il a été introduit à des fins cynégétiques, et de nos jours, il est élevé et "libéré" avant l'ouverture de la chasse, tout comme la perdrix rouge par exemple.


Photographier le faisan de Colchide :


Les faisans sont les proies des chasseurs, et à ce titre se révèlent assez farouches. Mais ce sont des oiseaux qui s'enfuient préférentiellement "à pied", n'étant pas spécialement doués pour le vol. Les femelles notamment, misent sur leur mimétisme et se tiennent immobiles devant le photographe (ou le chasseur...). Certains individus issus de lâchers cynégétiques sont totalement perdus et gambadent parfois allègrement au milieu des chemins. Croiser un faisan relève toujours de la chance. On a plus de chances d'en croiser en début de période de chasse qu'à la fin...
Celui-ci a été photographié en baie de Somme en mai 2012.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée