21 nov. 2013

19 sept. 2013

La perdrix rouge


Caractéristiques de l'oiseau :


La perdrix rouge, Alectoris rufa, est un Gallinacé de la famille des Phasianidés.

18 sept. 2013

Le rougequeue noir


Caractéristiques de l'oiseau :


Le rougequeue noir, Phoenicurus ochruros, est un petit passereau de la famille des Muscicapidés, très commun en France et en Europe. Il est de taille comparable à celle du rougegorge.

Le trait caractéristique du plumage et la coloration orange/rouille de la queue et du croupion, d'où le nom de rougequeue...

Le mâle présente, en dehors de la queue, un plumage gris-noirâtre avec une tâche blanchâtre au bas ventre, pas toujours bien visible, et une plage alaire blanche.

La femelle présente la même coloration orange de la queue (et non rouge donc...), mais le corps présente une coloration gris-brunâtre.

Les yeux, les pattes et le bec sont noirs

Le juvénile ressemble à la femelle, mais il est un peu plus brunâtre et est vaguement tacheté.

Le mâle immature et en plumage de 1er été peut être plus difficile à distinguer. Son plumage varie du gris-brun au gris-noirâtre, mais les ailes sont brunes.

Le rougequeue noir ressemble beaucoup au rougequeue à front blanc, mais le mâle de celui-ci présente comme son nom l'indique un front blanc et surtout un ventre couleur rouille, chez le mâle et la femelle.

Photographier le rougequeue noir :


Le rougequeue noir est peu farouche et peu se laisser approcher à portée de téléobjectif assez facilement. Il est toutefois très prompt à s'envoler s'il se sent menacé.
Il est souvent perché en évidence sur un fil ou une branche, ce qui le rend facile à repérer. Rien de particulier concernant cet oiseau, si ce n'est qu'il ne faut pas tarder à déclencher dès qu'on l'a dans le viseur. Il reste rarement très longtemps au même endroit.
Cette femelle de rougequeue noir a été photographiée au col du Saint-Pilon dans le massif de la Sainte-baume, dans le département du Var. C'est un oiseau qui fréquente plutôt les zones montagneuses.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS en appui sur un rocher

25 août 2013

La corneille noire


Caractéristiques de l'oiseau :


La corneille noire, Corvus corone, est un gros passereau de la famille des Corvidés.

Le plumage des adultes mâle ou femelle ainsi que des jeunes de corneille noire est entièrement noir. Il en est de même pour les pattes, les yeux et le bec.

La corneille noire ressemble beaucoup au grand corbeau, mais elle se distingue de celui-ci par un bec moins épais, une tête plus ronde, et par l'absence de plumes ébouriffées au niveau de la gorge (signe distinctif du grand corbeau).

Le vol de la corneille noire est assez bas, et elle ne plane jamais.

Les corneilles noires se regroupent souvent sur les sites ou elles se nourrissent, et pour passer la nuit sur des lieux-dortoirs. Il est à noter que les couples de corneilles noires perdurent toute la vie.

Le cri de la corneille noire est assez caractéristique, plutôt désagréable. C'est un croassement rocailleux "crêêêêêrrrrr" qui évoque d'ailleurs plutôt (dans l'imaginaire collectif) le grand corbeau lorsqu'on ne le connait pas. Cette voix pourrait évoquer aussi un ricanement maléfique, comme une sorcière métamorphosée en volatile... Ceci, associé à sa couleur noire, sa proximité avec l'homme, son opportunisme alimentaire qui la pousse parfois à s'attaquer à des carcasses d'animaux, lui ont peut-être valu une mauvaise réputation empreinte de superstition... Ajoutez à cela le fait que c'est un oiseau qui s'attaque aux semis des cultures et aux poulaillers des éleveurs ou vous comprendrez sans doute pourquoi la corneille noire a été classée "nuisible", bien que ses dégâts restent toujours très anecdotiques...

La corneille noire est présente partout en France (sauf en Corse, ou c'est la corneille mantelée qui est présente) et dans les pays limitrophes.

Photographier la corneille noire :


La corneille noire adopte des comportements de fuite très variables. Dans certaines zones, le photographe sera considéré comme un dangereux intrus et les corneilles se regrouperont alors au sommet d'un arbre en criant bruyamment, s'envolant dès que vous approcherez à moins de 100m... Parfois au contraire elles se laisseront approcher à quelques mètres, comme cette corneille photographiée sur une plage de Douarnenez dans le Finistère. Parmi un groupe d'une petite dizaine d'individus, elle était occupée à retourner les coquillages rejetés par la marée pour vérifier qu'ils soient bien vides. Elle les attrapait avec son bec, les retournait, vérifiait leur contenu puis les jetait sur le côté s'ils étaient vides...
Il faut penser à surexposer les images, surtout lorsque, comme ici, elles se trouvent devant un fond clair.


Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS, à main levée

18 août 2013

Le goéland leucophée


Caractéristiques de l'oiseau :


Le goéland leucophée, Larus michahellis, est un Laridé surtout présent sur les côtes de la méditerranée ou il y niche massivement.

Le plumage du goéland leucophée adulte est blanc et gris, caractéristique commune à tous les goélands et mouettes. Le dos et le dessus des ailes sont gris clair, légèrement plus foncé que le gris du goéland argenté. L'extrémité des ailes est noire avec de petites taches blanches bien distinctes les unes des autres.

Le bec du goéland leucophée est jaune avec une tache rouge au niveau du gonys (petite excroissance anguleuse aux deux tiers inférieurs du bec) par ailleurs assez saillant.

Les pattes sont jaunes, ce qui le distingue du goéland argenté dans les zones ou les deux espèces sont présentes, c'est à dire sur une partie de la côte atlantique française.

Le goéland leucophée est un prédateur opportuniste, charognard et "chapardeur". En bon oiseau marin il se nourrit de poisson mais pille aussi les nids d'autres espèces, que ce soit pour en voler les oeufs ou les poussins. Il fréquente aussi les villes et "mendie" les restes des pique-niqueurs. J'en ai personnellement observé un se posant sur la table d'un restaurant et volant l'entrecôte d'un client qui avait détourné son attention de son assiette quelques instants ! L'oiseau s'est envolé rapidement avec le steak "en bec", sous les yeux horrifiés de l'homme attablé...
Cet oiseau fréquente aussi les décharges à ciel ouvert, ce qui a contribué à sa prolifération aux abords de certaines villes comme Marseille, au large de laquelle se trouvent plusieurs grandes colonies. L'une de ces îles présente d'ailleurs un point culminant nommé "pic des gabians", gabian étant le nom local de l'espèce.

Photographier le goéland leucophée :


Le goéland leucophée n'est pas exactement un oiseau difficile à approcher... Comme la plupart des goélands, il aura tendance à s'approcher de lui-même du photographe, pour peu que celui-ci ait un sandwich à la main...
Il n'en est pas pour autant facile d'en tirer une belle image. Il faut notamment prendre garde à ne pas surexposer le plumage blanc, à avoir un arrière plan sympathique (éviter les décharges et autres caniveaux...) et à lui trouver une attitude un peu originale.
Celui-ci a été photographié en décembre 2009 dans la rade de Toulon, Var.
On a souvent tendance à délaisser les oiseaux "communs" comme les canards colverts ou les goélands, au prétexte qu'ils sont justement communs. C'est à mon sens une erreur, car un oiseau n'est pas plus ou moins beau parce qu'il est plus ou moins rare. Les goélands sont de grands oiseaux magnifiques, qu'on a (dans les régions côtières) peut être trop l'habitude de voir, si bien qu'on ne les regarde plus, et qu'on ne les photographie plus. 
Personnellement, j'ai toujours beaucoup de plaisir à les observer. 
Peut-être parce que je suis natif de Marseille et qu'ici le goéland leucophée, dénommé en provençal "gabian" et communément qualifié à Marseille de "mouette", fait partie intégrante du patrimoine local, au grand dam des autres espèces d'oiseaux de mer dont il a, au fil des années, "subtilisé" l'habitat.

Matériel utilisé :


Canon Eos 50D, EF 70-300 IS


11 juil. 2013

Le pigeon ramier


Caractéristiques de l'oiseau :


Le pigeon ramier, Columba palumbus, famille des Columbidés, est le plus gros pigeon d'europe.

Le pigeon ramier adulte présente un plumage essentiellement gris, avec un teinte rosée à violacée sur la poitrine. Une tache blanche très nette est bien visible sur les côtés du cou.
Son bec est rouge orangé avec la pointe plus claire (jaune). Ses yeux sont jaune.

Le pigeon ramier à une attitude typique en vol, avec la tête redressée, pas du tout dans le prolongement du corps. Cela est le cas chez les autres espèces de pigeon comme chez le pigeon biset par exemple, mais c'est particulièrement net ici, sans doute en partie en raison de sa "carrure", pas exactement élancée... En vol il semble avoir le "torse bombé".

Lorsqu'il est dérangé, le pigeon ramier s'envole en faisant claquer ses ailes, ce qui est assimilable à un cri d'alerte, car en dehors de çà, le pigeon roucoule et est incapable de lancer un cri digne de ce nom...

C'est un oiseau qui peut être sédentaire ou migrateur, suivant les régions. Anciennement cantonné aux campagnes, il se rapproche depuis quelques années de plus en plus des villes, ou il est tout de même moins présent que le pigeon biset.

Photographier le pigeon ramier :


Le pigeon ramier est nettement plus farouche que son cousin citadin le pigeon biset. Il reste toujours à bonne distance (mais c'est variable suivant les régions), se perche au sommet d'un arbre et observe le photographe. S'il se sent menacé, il s'envole en faisant claquer ses ailes assez fort. 
Il faut prendre garde à ne pas surexposer la tache blanche, c'est le plus délicat, mais en dehors de çà, comme il préfère l'écorce des arbres au goudron des trottoirs, il offre d'avantage d'occasions de réussir de belles images.
Celui-ci a été photographié en juillet 2013 à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. Cela ne fait pas si longtemps qu'il est visible dans cette ville.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Sigma 500mm f/4,5 et trépied Benro, tête pendulaire Jobu Jr.3

10 juil. 2013

La pie bavarde


Caractéristiques de l'oiseau :


La pie bavarde, Pica pica, famille des Corvidés est un oiseau noir et blanc extrêmement commun en europe, aussi bien en ville qu'à la campagne.

La pie bavarde est un grand oiseau à longue queue, d'une cinquantaine de centimètres en tout (le mâle est un peu plus gros que la femelle mais en dehors de cela ils sont identiques).

Son plumage est noir avec de grosses taches blanches sur les ailes et le ventre. Les plumes noires des ailes et de la queue ont des reflets verts et bleus métalliques, visibles lorsque la lumière du soleil éclaire directement l'oiseau. Le bec est fort et noir, la queue est longue, les pattes et les yeux sont noirs.

La pie bavarde émet des cris typiques assez désagréables (tout est relatif...), plutôt rêches, ce qui est plus ou moins un point commun à tous les corvidés. C'est un cri qui ressemble à celui du geai des chênes, mais en moins rauque.

La pie bavarde est un oiseau omnivore (mais essentiellement insectivore). Elle est classée (injustement) nuisible.

Photographier la pie bavarde :


La pie bavarde est un oiseau très commun que l'on trouve à peu près partout et qui peut parfois se laisser approcher, au moins à portée de fusil téléobjectif. Pour autant, elle fait partie des oiseaux au plumage très contrasté, noir et blanc, qui nécessite une lumière douce. 
On l'entend souvent avant de la voir, car encore une fois, elle est très bruyante et son cri peu mélodieux se reconnait entre mille. Est-ce en raison de ce cri que la pie était jadis nommée "agasse"? 
Toujours est-il que celle-ci a été photographiée à Marseille, Bouches-du-Rhône, en juillet 2013. 

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Sigma 500mm f/4,5 et trépied Benro, tête pendulaire Jobu Jr.3

9 juil. 2013

Le geai des chênes


Caractéristiques de l'oiseau :


Le geai des chênes, Garrulus glandarius, est un Corvidé coloré bruyant et farouche.
C'est un oiseau au plumage très caractéristique qui ne laisse guère de place au doute.

Le mâle et la femelle du geai des chênes sont identiques. Ce sont des oiseaux assez gros, d'une grosse trentaine de centimètres.

Le plumage du geai des chênes est beige sur le dos, le ventre et la tête. Ce beige a une teinte légèrement rosée. La gorge est plus claire, presque blanche, et le croupion est blanc.
Ce sont les ailes qui forment la partie la plus caractéristique de son plumage, avec une zone bleu électrique striée de noir, et en arrière une zone blanche. Ce plumage coloré et contrasté attire l'oeil, et on ne peut pas confondre le geai avec un autre oiseau.

Le bec du geai des chênes est sombre, robuste, assez gros, et on peut distinguer à sa base deux belles "moustaches" noires. L'oeil est claire avec la pupille sombre bien visible.

Le geai "des chênes" fréquente bien sûr essentiellement les bois de feuillus. Comme son nom latin l'indique (glandarius) il consomme en majeure partie des glands, mais aussi d'autres graines et parfois de petits animaux.

Son cri ressemble beaucoup à celui de la pie bavarde, mais en plus rauque. Il tout aussi bruyant qu'elle, mais il est bien plus farouche. Le geai des chênes et la pie bavarde partagent d'ailleurs le triste statut de "nuisible".

Photographier le geai des chênes :


Le geai des chênes est en quelque sorte l'ennemi du photographe en billebaude (nous ne le classerons pas "nuisible" pour autant, le pauvre...). Tout comme sa cousine la pie, qui bavarde tout le temps, le geai est bruyant. Il ne se contente pas de ne pas se laisser approcher, il crie aussi, et alerte toute la forêt au passage du photographe (et du chasseur, peut-être est-ce pour cela qu'il est classé "nuisible", hum...).
Inutile donc d'espérer approcher l'oiseau, la seule manière de le photographier sera de l'affûter ou d'avoir la chance de tomber sur un individu curieux, sait-on jamais...
Ce geai des chênes a été photographié en juillet 2013 dans le massif de la Sainte-Baume, sur la commune de Gémenos dans les Bouches-du-Rhône.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Sigma 500mm f/4,5 et "bean-bag" en affût voiture



8 juil. 2013

Le tichodrome échelette


Les caractéristiques de l'oiseau :


Le tichodrome échelette, Tichodroma muraria, est le seul représentant de la famille des Tichodromidés. Il est par ailleurs très proche des sitelles et des grimpereaux.

Le tichodrome échelette est un oiseau qu'il est impossible de confondre avec un autre tant son plumage, son habitat, et sa manière de se déplacer sont uniques.

Le plumage du tichodrome est gris, ce qui le rend quasi invisible sur les falaises rocheuses qui constituent son habitat. Néanmoins, dès qu'il ouvre ses ailes, il n'échappe plus à notre regard. Elles ont une forme plus ou moins ovoïde, sont rouges bordées de noir, et présentent des points blancs assez gros à leurs extrémités.

La gorge du tichodrome est blanchâtre, excepté chez le mâle en plumage nuptial, ou elle devient noirâtre. En dehors de cela, son plumage est identique chez le mâle, la femelle et le jeune.

Le tichodrome échelette fréquente les falaises et les parois rocheuses abruptes, qu'il parcourt "à pattes", souvent tête en bas (il est donc en cela proche des sitelles et des grimpereaux), grâce à de longues griffes accrocheuses. Son long bec très fin lui permet de chercher sa nourriture (des insectes) dans les étroites fissures de la roche.

C'est un oiseau de montagne qui descend en hiver vers des massifs plus "ensoleillés".

Photographier le tichodrome échelette :


Pas facile... L'oiseau est difficile à repérer lorsqu'il ne vole pas. Etant assez farouche, il peut s'envoler rapidement lorsqu'il est dérangé, et se dirige alors, avec son vol papillonnant caractéristiques, vers une paroi un peu plus éloignée. Ce milieu de falaises très particulier le rend plutôt difficile à observer. Le meilleur moyen, si on a la chance d'en apercevoir un, est de trouver un endroit ou la falaise s'incurve un peu, en face d'un sentier accessible.
Ce tichodrome a été photographié en janvier 2013 dans le massif des calanques de Marseille, Bouches-du-Rhône.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

7 juil. 2013

Le tarier pâtre


Caractéristiques de l'oiseau :


Le tarier pâtre, Saxicola rubicola, est un passereau insectivore de la famille des Muscicapidés.

Le mâle et la femelle ont des plumages très proches, avec le bec noir et fin, la tête, le dos et les ailes sombres (noirâtre chez le mâle au printemps, brunâtre chez la femelle et le mâle en automne), la poitrine rouille, le ventre et le bas-ventre blancs. Un collier "partiel", blanc et assez large, fait contraster le noir de la tête et l'orange de la poitrine.

Le tarier pâtre ressemble beaucoup au tarier des prés mais celui-ci présente un sourcil blanc toujours très visible.

En réalité, le plumage "neuf" est celui visible à l'automne, brunâtre, et c'est son usure qui laisse apparaître au printemps la couleur noire du mâle.

Le tarier pâtre se perche toujours en évidence, assez bas pour chercher sa nourriture (des insectes au sol ou parfois en vol), ou bien en hauteur pour surveiller son territoire.

Photographier le tarier pâtre :


Le tarier pâtre est un petit passereau d'une douzaine de centimètres, qui garde en général une distance assez importante entre lui et l'intrus. Ce qui ne facilite pas la tâche, c'est que lorsque ledit intrus pénètre son territoire, le tarier va aller se percher très haut (sur un câble électrique par exemple...) pour observer. Grosse focale et discrétion nécessaires...
Ce tarier pâtre a été photographié dans le massif de la Sainte-Baume en novembre 2012.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, Canon EF 500mm f/4 IS à main levée

4 juil. 2013

Le canard siffleur


Caractéristiques de l'oiseau :


Le canard siffleur, Anas penelope, est un Anatidé. Il fait partie des canards "de surface", c'est à dire qu'il ne plonge pas pour chercher sa nourriture, mais préfère s'alimenter en surface.

Le bec du canard siffleur est remarquable par sa petite taille comparé aux becs des autres canards. Il est d'une couleur gris-bleutée avec la pointe noire.

En tous plumages, le canard siffleur arbore une coloration blanche au niveau du ventre.

Le canard siffleur mâle nuptial a une tête brun-roux ponctuée de noir avec une bande jaune clair de la base du bec à la nuque, et l'oeil est noir. Le dos et les flancs sont gris clair et la poitrine est rose saumon.
En dehors de cette période nuptiale, il perd sa bande jaune, et le gris cède la place a un roux terreux, la tête s'assombrit un peu.

La femelle du canard siffleur n'a pas ces couleurs typiques, mais elle conserve les traits distinctifs que sont le petit bec gris-bleu et le ventre blanc.

Au final l'aspect général du canard est essentiellement donné par son petit bec et ses yeux noir profond qui le rendent particulièrement "mignon". C'est le terme qui vient rapidement à l'esprit.

Comme son nom l'indique, la canard siffleur émet un sifflement flûté en guise de cri.

Il se nourrit principalement d'insectes et filtre l'eau de surface avec son bec.

Il passe l'hiver sur les côtes d'europe et les rivages de la méditerranée, puis remonte en été vers le nord du continent.

Observer et photographier le canard siffleur :


Le canard siffleur se déplace en groupe et il n'est pas particulièrement farouche. En période migratoire on peut l'observer un peu partout en europe. Il recherche les zones humides richement pourvues en végétaux (y compris les plages à marée basse).
Celui-ci a été photographié en mai 2012 en baie de Somme.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

3 juil. 2013

Le fuligule morillon


Caractéristiques de l'oiseau :

Le fuligule morillon, Aythya fuligula, famille des Anatidés, est un canard plongeur.

Le mâle présente un plumage noir avec les flancs blancs. Le bec est gris-bleu à pointe sombre et l'oeil est jaune.

La femelle est brune et ses flancs sont beige, tout comme le juvénile qui est toutefois un peu plus terne.

La caractéristique principale du fuligule morillon est la présence d'une huppe sur la nuque, assez longue, voire très longue et pendante chez le mâle nuptial. Elle est discrète chez le juvénile.

Le fuligule morillon fait partie des canards du genre Aythya, qui sont particulièrement sujets à hybridations interspécifiques, avec les fuligules milouin, milouinan, à bec cerclé.
Ce sont des canards plongeurs qui disparaissent sous l'eau une dizaine de secondes à la recherche de mollusques aquatiques, crustacés et petits poissons.
Le fuligule morillon s'observe parfois en ville dans les grands parcs avec étang.

Photographier le fuligule morillon

Le fuligule morillon fait partie des oiseaux noirs et blancs qui posent toujours un problème d'exposition. Si la lumière est trop dure, on aura soit des parties sombres "bouchées" soit des parties claires "cramées". Il faut donc autant que possible privilégier des lumières plus douces, le matin, le soir, ou par temps couvert.
Ce fuligule morillon mâle a été photographié en mai 2012 en baie de Somme, par temps couvert.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

1 juil. 2013

Le faisan de colchide


Caractéristiques de l'oiseau :


Le faisan de colchide, Phasianus colchicus, est un Gallinacé de la famille des Phasianidés, est un oiseau très commun partout dans le monde. En Europe, c'est un oiseau qui fût introduit à une période éloignée (mais inconnue avec certitude) pour la chasse.
Le faisan de Colchide, le plus commun des faisans sur la planète, est un oiseau qu'il est impossible de confondre avec un autre.

Morphologiquement, il ressemble à une grosse poule à longue queue.

Son plumage peut être divisé en deux partie chez le mâle : la tête et le corps. La tête est verte avec un bec clair et des zones de peau nue rouge sur le côté (d'aspect rappelant la crête des coqs de basse-cour). Un collier blanc sépare la tête du corps qui est lui de couleur fauve à dorée tachée de noir en dessous, de blanc aux épaules, et laissant apparaître une teinte verdâtre sur le dos.
La femelle en revanche est uniformément beige avec des taches noires en "U", ce qui lui confère un excellent camouflage.

Le faisan de Colchide est essentiellement granivore. Il a été introduit à des fins cynégétiques, et de nos jours, il est élevé et "libéré" avant l'ouverture de la chasse, tout comme la perdrix rouge par exemple.


Photographier le faisan de Colchide :


Les faisans sont les proies des chasseurs, et à ce titre se révèlent assez farouches. Mais ce sont des oiseaux qui s'enfuient préférentiellement "à pied", n'étant pas spécialement doués pour le vol. Les femelles notamment, misent sur leur mimétisme et se tiennent immobiles devant le photographe (ou le chasseur...). Certains individus issus de lâchers cynégétiques sont totalement perdus et gambadent parfois allègrement au milieu des chemins. Croiser un faisan relève toujours de la chance. On a plus de chances d'en croiser en début de période de chasse qu'à la fin...
Celui-ci a été photographié en baie de Somme en mai 2012.

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

29 juin 2013

L'aigle de Bonelli


Caractéristiques de l'oiseau :


L'aigle de Bonelli, Aquila fasciata, Accipitridés, est un grand rapace faisant l'objet de mesures de protection particulières, notamment en France ou l'on ne dénombre que quelques dizaines de couples, dans la partie méridionale du pays.
Ce n'est pas le plus grand des aigles, c'est même l'un des plus petits malgré ses 1,60m d'envergure. Pourtant lorsqu'on l'aperçoit en vol, il est assez impressionnant. Ceci est du à sa "carrure" assez imposante. Le circaète Jean-le-Blanc par exemple est souvent plus grand, d'envergure dépassant 1,70m, mais a un poitrail et un corps plus fins, du moins en apparence.

Vu de dessus, l'aigle de Bonelli présente une tâche blanche caractéristique, en bas du dos chez le juvénile, en haut chez l'adulte. Le reste du plumage est brun.

Vu de dessous, l'adulte est blanc avec une large bande très noire qui s'étend du poignet au flanc. La gorge, le cou, la poitrine et le ventre, ainsi que les épaules sont très blancs vaguement tachés de brun sombre. Les rémiges sont d'un blanc moins évident, plutôt grisâtre.

Les doigts sont jaunes, ainsi que la cire du bec.
La queue présente à son extrémité une large bande noire.

Les individus immatures sont roux plutôt que blanc.

L'aigle de Bonelli est un rapace qui niche généralement en falaise.
C'est un prédateur d'autres grands oiseaux comme les pigeons ou les goélands.

Photographier l'aigle de Bonelli :


J'aurai tendance à dire qu'autant que possible, il ne faut pas chercher à le photographier, car l'aigle de Bonelli ne compte qu'une trentaine de couples en France, et quelques centaines en Europe. Néanmoins, si vous avez la chance de passer dans une zone ou se trouve un couple, vous aurez peut-être le bonheur d'être observé par lui... En l'occurence, la femelle photographiée ici (c'est sa bague qui le dit...) s'est montrée curieuse et c'est elle qui m'a approché pour venir me voir de plus près. J'ai croisé plusieurs fois cet individu, et à chaque fois (bien qu'il y en ait 3 dans le secteur) elle s'est approchée de moi alors que les autres se tenaient à l'écart. 
C'est un oiseau magnifique et croiser son regard est quelque chose de très intense...

Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

28 juin 2013

Le circaète Jean-le-Blanc


Caractéristiques de l'oiseau :


Le circaète Jean-le-Blanc, Circaetus gallicus, est un rapace de la famille des Accipitridés, qui passe l'hiver en Afrique et remonte en Europe avec les premières chaleurs du printemps.

26 juin 2013

Le bécasseau variable


Caractéristiques de l'oiseau :


Le bécasseau variable, Calidris alpina, famille des Scolopacidés est le bécasseau le plus commun, et c'est celui qui sert de "référence" pour l'identification de cette section difficile à identifier parmi les limicoles.

25 juin 2013

La cigogne blanche


Caractéristiques de l'oiseau :


La cigogne blanche, Ciconia ciconia, est un Ciconidé. C'est un grand échassier proche des hérons, des aigrettes et des spatules.

C'est un oiseau essentiellement blanc avec les rémiges noires. Les pattes et le bec sont rouges
Ce grand bec lui sert entre autres choses à émettre un claquement rythmé (clac-clac-clac...)qui fait office de cri chez cet oiseau par ailleurs plutôt silencieux.

La cigogne construit de grands nids souvent bien visibles dans les arbres, sur les maisons, les vieux bâtiments.

On la trouve généralement dans des zones à la fois proches de champs cultivés et de cours d'eau, près des zones humides. On peut l'apercevoir en vol transportant de grandes branches pour la construction du nid.

Comme les ibis, les spatules ou les flamants, et contrairement aux hérons, la cigogne vole en étirant le cou.

La cigogne blanche, contrairement à la cigogne noire, tolère bien la présence humaine.

Photographier la cigogne blanche :


Cette cigogne blanche a été photographiée en baie de somme en mai 2012. Le ciel très nuageux formait un ciel très blanc et l'image initiale était assez sombre. Photographier une cigogne blanche sur un fond blanc nécessite en réalité un surexposition de +2.
D'une manière générale, comme avec tous les oiseaux noir et blancs, la gestion de l'exposition s'avère primordiale. L'oiseau étant essentiellement blanc, il faudra la plupart du temps (sauf sur un fond encore plus blanc, comme ici) sous exposer la photo pour avoir une image qui ne soit pas "cramée".


Matériel utilisé :


Canon Eos 7D, EF 100-400 L IS à main levée

24 juin 2013

Oiseaux : l'huitrier pie


L'oiseau :

L'huitrier pie, Haematopus ostralegus, famille des Haematopodidés, est un limicole commun sur les côtes européennes.

22 juin 2013

Oiseaux : l'avocette élégante


L'oiseau :


L'avocette élégante, Recurvirostra avosetta, famille des Récurvirostridés, est un oiseau limicole au plumage pie, comme l'échasse blanche ou l'huitrier pie.

21 juin 2013

Oiseaux : le goéland brun


L'oiseau :


Le goéland brun, Larus fuscus, famille des Laridés, fait partie des quatre goélands que l'on peut communément observer sur les côtes françaises,avec le goéland marin, le goéland leucophée, et le goéland argenté.

27 mai 2013

Oiseaux : le pipit rousseline


L'oiseau :


Le pipit rousseline, Anthus campestris, est un passereau appartenant à la famille des Motacillidés qui regroupe pipits et bergeronnettes.

26 mai 2013

Oiseaux : le fou de bassan


L'oiseau :


Le fou de bassan, Morus bassanus, famille des Sulidés, est un oiseau pélagique, seul représentant en Europe de sa famille.

25 mai 2013

Oiseaux : le fulmar boréal


L'oiseau :


Le fulmar boréal, Fulmarus glacialis, famille des Procellariidés, est un oiseau pélagique, c'est à dire qu'il passe le plus clair de son temps en haute mer.

22 mai 2013

Oiseaux : le goéland argenté


L'oiseau :


Le goéland argenté, Larus argentatus, famille des Laridés, est peut-être le plus facilement reconnaissable des goélands communs européens.

21 mai 2013

Oiseaux : la mouette rieuse


L'oiseau :


La mouette rieuse, Chroicocephalus ridibundus (anciennement associée au genre Larus), est un oiseau marin qui appartient à la famille des Laridés. Elle est très commune en Europe.

18 mai 2013

16 mai 2013

Oiseaux : l'oie cendrée


L'oiseau :


L'oie cendrée, Anser anser, est un Anatidé migrateur qui appartient à ce que l'on appelle les "oies grises". Les oies sont des oiseaux qui ressemblent beaucoup aux bernaches.

15 mai 2013

Oiseaux : le traquet motteux


L'oiseau :


Le traquet motteux, Oenanthe oenanthe, famille des Muscicapidés, est un petit passereau qui passe l'été en Europe et qui hiverne en Afrique.

8 mai 2013

Oiseaux : le gobemouche gris


L'oiseau :


Le gobemouche gris, Muscicapa striata, est un petit passereau de la famille des Muscicapidés que l'on rencontre un peu partout en Europe.

7 mai 2013

Oiseaux : la bernache cravant


L'oiseau : 


La bernache cravant, Branta bernicla, est un Anatidé, c'est à dire un parent des canards, oies et cygnes.

1 mai 2013

Oiseaux : l'alouette calandrelle


L'oiseau : 


L'alouette calandrelle, Calandrella brachydactyla, et un (petit) représentant de la famille des Alaudidés.

30 avr. 2013

Oiseaux : le blongios nain


L'oiseau :

Le blongios nain, Ixobrychus minutus, est un (tout) petit héron qui appartient donc à la famille des Ardéidés.

29 avr. 2013

Oiseaux : le cochevis huppé


L'oiseau :


Le cochevis huppé, Galerida cristata, est un passereau de la famille des Alaudidés qui regroupe toutes les alouettes, dont l'alouette des champs à laquelle il ressemble énormément.

28 avr. 2013

Oiseaux : le flamant nain



L'oiseau :


Le flamant nain, Phoenicopterus minor, appartient à la famille des Phoenicoptéridés, tout comme le flamant rose

26 avr. 2013

Oiseaux : le grèbe huppé


L'oiseau :


Le grèbe huppé, Podiceps cristatus, appartient à la famille des podicipédidés.
Il est assez remarquable parmi les grèbes, car il est plutôt plus grand que les autres espèces, il possède un cou long et fin et certaines particularités caractéristiques.

25 avr. 2013

Oiseaux : le héron garde-boeufs


L'oiseau :


Le héron garde-boeufs est un échassier de taille moyenne appartenant à la famille des Ardéidés.

17 avr. 2013

14 avr. 2013

Oiseaux : la mésange bleue


L'oiseau :


La mésange bleue, Cyanistes caeruleus (anciennement Parus caeruleus), est un Paridé qui ressemble beaucoup à une autre espèce tout aussi répandue et fréquentant à peu près le même habitat : la mésange charbonnière.

4 avr. 2013

Oiseaux : l'échasse blanche


L'oiseau :


L'échasse blanche, Himantopus himantopus, est un limicole de la famille des Récurvirostridés, à laquelle appartient également l'avocette élégante.

2 avr. 2013

31 mars 2013

Oiseaux : la barge rousse


L'oiseau :


La barge rousse, Limosa lapponica, famille des Scolopacidés, est un grand limicole qui doit son qualificatif de "rousse" à la couleur de son plumage ventral en période nuptiale.

29 mars 2013

Le pigeon biset domestique


Caractéristiques de l'oiseau :


Le pigeon biset domestique, Columbia livia dom., également nommé pigeon biset féral, est un représentant bien connu de la famille des Columbidés.


Ce que l'on connait moins, c'est son histoire. A l'origine, le pigeon biset est un oiseau sauvage nichant dans les falaises côtières. Il fût utilisé comme "souche" pour produire des pigeons d'élevage, d'où ce mot "domestique". Le véritable pigeon biset sauvage est assez rare en France, et il est d'ailleurs extrêmement difficile d'affirmer qu'un biset est véritablement "sauvage".
Typiquement, les populations visibles en agglomération sont des populations férales, c'est à dire issues d'élevages et retournées à l'état sauvage, un peu comme ce que l'on peut observer pour les canards colverts. Or, ces individus féraux sont susceptibles de s'hybrider, hors des villes, avec des individus sauvages, et de ce fait on tend à dire qu'il n'y a peut-être plus de populations sauvages en France (le guide ornitho ne situe aucune population sur le territoire français, le guide Peterson attribue quelques populations très localisées). Il n'en est pas de même en Espagne, en Italie, et dans les îles britanniques.



Le plumage du pigeon biset domestique présente une grande variabilité, du fait de son ascendance d'élevage. C'est ce qui le distingue du véritable pigeon biset. Les pigeons biset "multicolores" sont des individus féraux (domestiques). En revanche, il est difficile d'affirmer qu'un individu présentant "à priori" toutes les caractéristiques d'un biset "pure souche" en est bien un...

Il existe aussi des populations de pigeons colombins (l'oeil est noir) et de pigeons ramiers (beaucoup plus gros) avec lesquelles il ne faut pas confondre le biset.

Photographier le pigeon biset :


Ce pigeon biset peut-être qualifié de domestique du fait des taches blanches présentes sur la tête.
Celui-ci a été photographié à Tenerife dans les îles Canaries, en mai 2008.
Ce n'est pas exactement un oiseau difficile à approcher, le plus dur étant de le photographier ailleurs que sur le goudron d'un trottoir, le gravier d'une allée de parc urbain, ou perché sur un câble de téléphone...

Matériel utilisé :


Canon Eos 350D, EF 70-300IS à main levée

27 mars 2013

Oiseaux : le faucon crécerelle


L'oiseau :


Le faucon crécerelle, Falco tinnunculus est le représentant le plus courant de la famille des falconidés.

25 mars 2013

Oiseaux : le monticole de roche


L'oiseau :


Le monticole de roche, Monticola saxatilis, famille des Muscicapidés est un passereau montagnard au plumage caractéristique.

20 mars 2013

Oiseaux : le flamant rose



L'oiseau :


Le flamant rose, Phoenicopterus roseus, est l'unique représentant de la famille des Phoenicoptéridés en europe.

17 mars 2013

Oiseaux : l'étourneau sansonnet


L'oiseau :


L'étourneau sansonnet, Sturnus vulgaris, est un passereau de la famille des Sturnidés surtout connu pour les vols impressionnants formés de centaines voire de milliers d'individus regroupés en un nuage étonnant.

16 mars 2013